Land Art et Art Urbain

Horizon 2020

Symbiosis — Alex Werth

Symbiosis a pour ambition de rendre visible un processus invisible à l’œil nu : la symbiose entre les arbres et les champignons, un processus complexe d’échanges de nutriments et d’eau. Réalisés par impression 3D, ces champignons artificiels réimplantés en milieu naturel rappellent que le monde est une interaction complexe entre d’innombrables formes de vie, dont l’équilibre peut facilement être perturbé. Métaphore du monde en perpétuelle évolution dans lequel nous vivons, l’installation devrait, le temps d’un été, servir d’espace d’habitation temporaire pour la faune et la flore.

Tic-Tac Glou — Team Fleur

« Mais quel est ce bruit ! Un concert peut-être ? Nous devrions aller voir … »
Tic-Tac-Glou ramène les sonorités de la cascade jusqu’aux pieds des visiteurs. Création naturelle faite de bambous et de cordes, elle utilise l’eau comme force mécanique pour actionner un jeu d’instruments à percussion. Plusieurs gouttières acheminent l’eau et créent de nouvelles cascades à la fin de chaque suite de bambous. Entre temps, les conduits perdent de l’eau. Cette eau actionne des fontaines japonaises, les sozûs, qui viennent percuter la pierre. Le tout provoque un véritable concert de percussions, création sonore naturelle qui, fonction du débit, suit les fluctuations climatiques.

Temps Zéro — Anne Poivilliers

Le Temps Zéro serait défini par le temps initial de l’univers, l’origine du temps. L’instant précis où tout aurait pu ne pas être, c’est ce moment d’attente, le chaos précédant l’eau, la vie, les cycles.
Même ici, les sources et les cours d’eau arrivent à se tarir. Il est important de ressentir, par la force du jaillissement, la fragilité de la vie. En été, sur un cours d’eau presque asséché, cette vague pourrait n’être qu’un vestige de l’exubérance passée.
La structure, qui représente une vague, est constituée de bandes de tissu autoporteuses et préformées, suspendues grâce à des filins.

Oscillations — Maxime Cosson

L’origine de l’œuvre Oscillations trouve sa place dans un parcours esthétique et sensoriel. Un système de sangles vrillées dont l’intérieur est peint en rouge participe à recréer le sentiment visuel d’un dégradé de l’ordre – ou presque – de la vibration.
En effet, avec le vent, les sangles en tension entrent en mouvement et vibrent, provoquant un effet sonore et visuel saisissant. Les visiteurs sont alors conviés à pénétrer à l’intérieur de l’installation qui, de simple passage, devient symboliquement le corps d’une longue-vue, invitant ainsi à un changement de perspective.

Entresort — Collectif A’PIL : Matthieu Pilaud et Pierre-Lou Didelon

Dans le milieu forain, un entresort est un bâtiment que l’on traverse et au sein duquel quelque chose se passe.
Au premier regard, cette œuvre est une forme équilibrée redécoupant le paysage tel un vitrail, mais lorsque le regard se déplace, les lignes se métamorphosent. L’œuvre devient alors le théâtre d’une figuration géométrique mouvante. Cette pièce est un espace frontière entre le paysage et sa déformation, entre perception et illusion.
De face, elle est un hommage au paysage : ses courbes jouent avec le dessin naturel du panorama. De biais, elle est une œuvre en mouvement aux allures brutalistes. Son énergie formelle aspire le spectateur dans son intérieur jusqu’à l’immerger entièrement. Ainsi Entresort devient passage, œuvre à expérimenter physiquement.

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