Je pratique la photographie depuis maintenant plus de 40 ans. J’ai commencé avec le vieux Foca Sport de mon grand-père, poursuivit avec le Pentax SP500 de mon père avant d’avoir mon propre matériel. Cela m’a permis d’abord d’illustrer ma passion pour la montagne et sa pratique en toute saison, alpinisme, ski de randonnée, escalade, parapente, canyoning ...
L’âge avançant, je me consacre davantage à la photographie et moins à la montagne.
J’ai une approche photographique par série. Ces différentes séries, présentées lors d’expositions précédentes ou à travers d’ouvrages explorent une thématique précise liée aux relations entre l’homme et le paysage.
En effet, la relation entre l’homme et le paysage guide mon travail depuis plusieurs années. Les transformations du paysage par l’homme, l’influence du paysage et de la nature sur l’homme et la manière dont l’homme laisse des traces dans les paysages sont mes terrains d’exploration à l’échelle du territoire de l’Auvergne.
Ainsi, la série “Une année dans la vigne” permet de visualiser le travail d’un viticulteur tout au long des saisons et montre un paysage transformé et façonné par l’homme.
La série “Paysages Accueillants” nous donne à voir la manière dont nous subissons les tempêtes hivernales et comment elles mettent en valeur nos paysages auvergnats.
La série “Lieux Incertains, Terres Oubliées” s’est construite autour de la relation spirituelle qu’entretient l’homme et des lieux particuliers, isolés et souvent abandonnés maintenant.
Enfin, la série “Traces Industrielles” interroge sur ces usines abandonnées qui offrent des paysages artificiels chargés d’une histoire de labeur. Elle est mis en parallèle avec l’activité industrielle toujours présente autour de la coutellerie à Thiers.